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Soirée choucroute du 09 mars 2024


La tradition de la Fête Alsacienne à Lansac perdure année après année. Un nombre record de personnes a rapidement réservé sa place, au point que nous avons dû refuser de nombreux participants déçus. Beaucoup nous demandent comment faire pour obtenir une place pour la Fête Alsacienne, et nous leur disons de s'inscrire dans les 48 heures suivant la réception de la publicité, sans tarder.

Ce samedi, dès 19h, les voitures arrivent en nombre. À 19h30, l'ouverture des portes entraîne une ruée pour récupérer sa place près de ses amis préférés. La salle est magnifiquement décorée avec de nombreuses guirlandes et drapeaux suspendus au plafond, ce que nos invités apprécient beaucoup. L'odeur de la bière et de la choucroute embaume la salle, et chacun a repéré sa place et profite des discussions animées.

À 20h, les brasseurs sont déjà occupés à remplir les 300 choppes, et à 20h30, les chariots remplis de choppes sont distribués par tables par l'équipe de brasseurs. En parallèle, l'équipe du traiteur Greg Bernard lance le service de l'apéritif. La salle est pleine à craquer, et les invités applaudissent chaleureusement les équipes de service.

L'orchestre « Les Montagnards » vient de terminer son dîner et prend place sur scène. Le président profite du micro pour souhaiter la bienvenue à l'assemblée et présente l'orchestre composé de six musiciens qui entament les premières mélodies tyroliennes. Les choppes valsent sous un tonnerre d'applaudissements, et les bras des voisins de table se lèvent pour entonner les chants sous la pression du chanteur Kivine qui assure le départ de l'ambiance.

Les plats de choucroute sont servis sur les tables, offrant un moment de répit dans les chants. Chacun se sert et remplit son assiette de jarret, de saucisses de Francfort, de Morteau, de ventrêche et de chou. Quelle belle assiette de gourmet, si bien parfumée ! Les papilles se régalent, arrosées de la bonne bière alsacienne, le tout en chantant et en soutenant Kivine, qui ne lâche rien.

C'est l'ambiance des soirées de Bavière transposée en Gironde. Les premiers fêtards qui ont à peine fini leur assiette se retrouvent sur la piste de danse pour s'éclater davantage et faire une pause digestion après ces moments intenses de danse.

Le plat de douceurs est en préparation. Le traiteur, avec ses serveurs brillants, installe les tables pour la flambée de l'omelette norvégienne. Tout est là, le réchaud pour chauffer l'alcool du Grand Marnier. Une fois bien chaud, on arrose et on flambe. C'est somptueux, magnifique. Les lumières de la salle s'éteignent, mais les flashes ne cessent de crépiter. L'odeur du flambé embaume la salle, l'alcool est consommé, plus de flamme. Les assiettes, préparées pour 300 personnes, sont disposées sur les tables. Le régal est là pour tous, arrosé de cidre de Bretagne pour certains et de bière pour d'autres. Tout le monde trouve son bonheur dans ces moments de dégustation. La musique est plus douce, pour permettre la restauration.

Une fois ce bon dessert de régal terminé, la fête repart de plus belle. On chante, on danse, la joie de vivre est omniprésente. Et pour ne pas oublier personne, c'est le moment de célébrer les anniversaires de certains fêtards et de mettre en valeur les Saintes Françoise car ce soir, c'est aussi leur fête.

Tout est réuni pour faire la fiesta, et cela continue très tard dans la nuit. Mais le son des trompettes s'estompe enfin, et intervient le final où l'orchestre annonce la fin de la fête en remerciant tout le monde de s'être éclaté pendant cinq heures, en disant à bientôt et en donnant rendez-vous l'année prochaine. Dans cette soirée, tous les acteurs méritent des félicitations. L'orchestre bavarois a ravi tout le monde avec le son de ses trompettes et de ses clairons sur les airs tyroliens, et son chanteur Kivine n'a pas arrêté de s'égosiller dans son micro ! La restauration du traiteur Greg Bernard, avec sa femme Céline et toute son équipe de service, a été superbe. Tous ces jeunes gens ont parfaitement rempli leur contrat pour la soirée.

 

Bravo à tous et vive LANSAC !